Réponses au questionnaire en ligne

Vous avez été assez nombreux à répondre à notre questionnaire en ligne.
Voilà les réponses qui vous aideront, nous l’espérons, à faire la transition écologique en faveur des litières végétales. Bonne lecture.

1. Quel est selon vous le nombre de chats domestiques en France ?

Réponse : 14 millions

Plus d’un Français sur 4 est propriétaire d’un chat. Leur population est estimée à 14,2 millions. Elle est de 14,7 millions en Allemagne et 7,2 millions en Italie soit un total pour ces trois pays de 36,1 millions de chats.

2. Quel est selon vous le poids annuel moyen d’un ménage des déchets des litières pour chats usagées en France ? 

Réponse : 270 Kg

Oui les litières pour chats usagées pèsent bien lourd dans nos déchets : 270 kg par an et par ménage. En France, les litières pour chats souillées représentent ainsi 3,5% des ordures ménagères résiduelles soit 612 000 tonnes par an, et en zone urbaine elles peuvent dépasser 5% ou même 7% des OMR.  Raison de plus pour réduire leur poids en utilisant les litières végétales. Ce poids peut être réduit d’environ 40% si la litière minérale est substituée par une litière végétale, plus légère en transport, plus performante pour le consommateur et valorisable en tant que déchet.

3. A votre avis, par ordre d’importance en volume, comment traite-t-on ces litières pour chats une fois usagées ?

Les litières pour chats sont à 90% minérales. Cela signifie qu’elles ne peuvent pas être compostées, ni méthanisées en très grande partie. Par conséquent, les litières pour chats sont actuellement jetées avec les ordures ménagères résiduelles, qui sont principalement incinérées puis enfouies. Les litières minérales incinérées produisent un déchet ultime, appelé le mâchefer. Mais les litières végétales sont compostables, méthanisables et incinérables.

4. A votre avis, comment est-il possible de réduire l’impact négatif des litières pour chats pour notre environnement ?

Réponse : En utilisant des litières végétales à la place des litières minérales

Utiliser des litières végétales à la place des litières minérales est en effet la principale solution pour réduire l’impact environnemental des litières pour chats. Les litières minérales composées de bentonite sont extraites de carrières principalement situées en Chine, au Canada, au Maroc, en Turquie. Ne pas avoir de chat est bien impossible et très coercitif étant donné la progression constante du nombre de chats domestiques dans le pays ces dernières années. Des parlementaires ont cependant évoqué, à plusieurs reprises, des campagnes de stérilisation des chats errants afin de limiter cette croissance ; les chats domestiques étant le plus souvent stérilisés. Apprendre aux chats à faire leurs besoins dans les toilettes est peut-être possible pour les chats les plus domesticables, mais n’est pas généralisable et cela pose des problèmes sanitaires. Enfin taxer les propriétaires de chats en raison du fait qu’ils en possèdent serait pour le moins inégalitaire, injuste et inadéquat.

5. A votre avis, laquelle de ces propositions ne permet pas de réduire les déchets ménagers ?

Réponse : Utiliser des litières minérales

Les litières minérales ne sont ni compostables, ni méthanisables, au contraire des litières végétales. Elles sont 40% plus lourdes que les déchets. Par conséquent, les utiliser augmente le poids des déchets ménagers.

6. Que pensez-vous de l’idée d’inciter les consommateurs à agir plus pour la protection de l’environnement et l’économie circulaire ?

C’est une bonne idée à développer, selon vous. Nous pensons la même chose. C’est une des principales revendications de l’initiative Transition végétale. Il existe déjà une TVA réduite en Italie sur les litières végétales.

Il y a déjà trop d’incitations et d’informations sur le sujet, selon vous. Quelles seraient vos préconisations ? (question suivante).

7. Quelles seraient vos préconisations en général ? (plusieurs réponses possibles)

Pas de bonne réponse car nous ne souhaitons rien vous imposer. PLA propose de réaliser l’ensemble des actions citées.

Tout d’abord, à l’échelle nationale, il est important en premier lieu de réduire la TVA sur les produits de l’économie circulaire dont les litières végétales et de généraliser la redevance incitative sur les ordures ménagères résiduelles.

Au niveau des collectivités, il est essentiel d’aider les collectivités à mettre en œuvre le tri à la source et la collecte des biodéchets et leur traitement, afin de réduire les déchets ménagers et transformer ces biodéchets en engrais verts et en source d’énergie.

Pour cela, il est indispensable de nouer des partenariats avec les filières agricoles pour transformer les biodéchets compostés et le digestat en amendements organiques, alors qu’il est essentiel de transformer l’agriculture française et de réduire massivement l’usage des engrais phosphatés.

Enfin, sensibiliser et inciter les consommateur.rice.s et les habitant.e.s à acheter des produits issus de l’économie circulaire, comme les litières végétales, est une démarche indispensable de la part des pouvoirs publics, à l’échelon national comme local, notamment en montrant l’exemple chaque fois que nécessaire.

8. Quelles seraient vos préconisations sur le sujet particulier des litières pour chats ? (plusieurs réponses possibles)

Pas de bonne réponse car nous ne souhaitons rien vous imposer. PLA propose de réaliser l’ensemble des actions citées.

Tout d’abord, nous proposons d’interdire les litières minérales à l’horizon 2030 et d’intégrer les litières végétales aux biodéchets.

Ainsi, dans ce contexte, la sensibilisation des consommateur.rice.s est essentielle et aucune erreur de tri n’est possible. Les usager.ere.s ne risqueraient pas de mettre de la litière minérale dans le bac des biodéchets.

Dans ce cadre, favoriser le traitement des litières végétales usagées en compostage et méthanisation industrielle est indispensable : des textes d’application sont en cours de rédaction, des modifications législatives et réglementaires sont nécessaires.

Dans le même temps, il faut assurer la capacité de remplacer les litières minérales (90% du marché actuellement) par des litières végétales (10% du marché actuellement). Les fabricants travaillent à organiser une filière pour assurer l’approvisionnement en litières végétales à base de bois et de déchets agricoles français ou européens comme l’orge, le maïs, le blé ou le soja.

9. Avez-vous intégré l’enjeu de la réduction des déchets dans votre foyer ?

Vous avez répondu oui ? Nous vous en remercions. Vous agissez pour l’économie circulaire et la réduction des déchets. Faites un pas de plus et lisez notre plaidoyer.

Vous avez répondu non ? Vous avez encore le temps de prendre des engagements dans ce domaine. Les plaidoyers de Transition végétale – PLA et de nos partenaires (Institut National de l’Économie Circulaire, Pik Pik environnement, RCube etc.) sont disponibles.

10. Aviez-vous conscience de l’impact environnemental des litières pour chats ?

Oui. C’est rare et nous vous en félicitons.

Non. C’est le cas le plus fréquent, pas d’inquiétude.

Pour aller plus loin, visiter notre site catsforfuture.fr

Nous contacter 

Représentant de PLA en France : Michael Behnke – +33 6 24 01 40 33 – michael.behnke@pla-europe.eu

Cheffe de projet Transition : Marie-Pierre Medouga – 06 22 78 71 38 – passezauvegetal@mp-c.eu